loader image
L’intelligence artificielle est d’abord une discipline scientifique qui a vu officiellement le jour en 1956, au Dartmouth College, de Hanover.• Crédits :  Andriy Onufriyenko – Getty

Face aux risques d’usages incontrôlés ou malveillants, l’UNESCO a adopté une recommandation sur l’éthique de l’Intelligence artificielle (IA), le 24 novembre dernier. Pourquoi est-il important de parler d’éthique dans l’IA ? Quelles sont les instances qui supervisent cette dimension ?

Il a fallu une vingtaine d’années pour que l’intelligence artificielle devienne centrale dans les démarches quotidiennes de milliards de personnes.

Pourtant, les systèmes complexes de traitement massif de l’information inclus dans l’IA n’en demeurent pas moins déconcertants dès lors que se posent les questions de leurs usages, de leur fiabilité ou de la responsabilité qu’on leur confie.

Dans ce contexte, définir une éthique de l’intelligence artificielle devient un enjeu majeur de société mais comment définir une telle éthique et s’assurer de son bon respect ?

“Intelligence artificielle, par-delà le bien et le mal ?”, c’est la question éthique que nous allons poser dans l’heure qui vient dans “La Méthode scientifique” !

Et pour définir ensemble les nombreux enjeux liés à l’éthique de l’intelligence artificielle, nous avons le plaisir de recevoir Raja Chatila, professeur émérite de robotique d’intelligence artificielle et d’éthique du numérique à Sorbonne Université, il a notamment participé à l’ouvrage “Pour une éthique du numérique”paru aux PUF en février 2022. Avec nous également, Thierry Ménissier, professeur des universités en philosophie à l’Université Grenoble Alpes, responsable de la chaire “éthique et IA” au sein de l’institut interdisciplinaire en intelligence artificielle de Grenoble.

Pour écouter de nouveau l’émission